Peut-on apprendre et s’orienter dans toutes les configurations de l’existence ? Quelle est la place du conseil en orientation ? Va-t-on, comme au Québec, vers des sciences de l’orientation? Quelle serait la voie française en ce domaine ? L’orientation, au sens fort du terme, est un processus dynamique qui concerne tous les âges de la vie et englobe toutes les sphères de l’existence. Jamais le sens des possibles n’a été en apparence aussi ouvert et le domaine des interactions sociales aussi multiple, en ce siècle de mobilité et d’apprentissage tout au long de la vie. Pourtant, le sentiment de désorientation domine, des inégalités d’accès persistent et les systèmes d’information de plus en plus performants à l’ère numérique ne sont pas nécessairement à la hauteur des attentes des publics auxquels ils s’adressent.Pour la première fois, un colloque de Cerisy a réuni des chercheurs, des praticiens et de « grands témoins » autour d’une question vive : S’orienter dans la vie en croisant les regards dans une perspective transdisciplinaire et holistique. Placée sous le signe de la francophonie internationale avec un pays invité, Haïti, cette rencontre avait tout son sens en 2015, « Année internationale de la lumière (Orient) et des techniques s’y rapportant » sous l’égide de l’Unesco, dont l’un des grands défis contemporains est l’éducation.Les actes du colloque “s’orienter dans un monde de hasards” a été publié sous le titre “S’orienter dans un monde en mouvement” Recension de l’ouvrage : Aziz Jellab, « Francis Danvers, S’orienter dans un monde en mouvement », L’orientation scolaire et professionnelle, 47/3 | 2018, 557-561. |
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